Communiqué de Delphine Batho Secrétaire nationale chargée de la Sécurité
En cette rentrée scolaire, le ministre de l’Education Gilles de Robien semble vouloir se faire le pompier après avoir été pyromane en matière de lutte contre les violences scolaires.
Depuis quatre ans et demi, le gouvernement a fait preuve d’une inertie coupable. La politique de la droite, avec la suppression drastique de personnels enseignants, des postes de surveillants et d’aide-éducateurs a eu des conséquences graves sur la vie scolaire.
Les violences se sont intensifiées, une agressivité latente règne dans certains établissements. Tout au long de l’année scolaire passée on a assisté à une véritable escalade. Il se produit 9 agressions de personnels par jour selon les chiffres de l’éducation nationale et les violences avec arme à l’école ont augmenté de 73% selon les renseignements généraux.
Face à la gravité de cette situation, ce ne sont pas de circulaires et de discours que les élèves, les parents et les enseignants ont besoin, mais d’un renforcement conséquent et immédiat de la présence humaine et de l’encadrement adulte dans les établissements.